Historien de la musique & auteur d'histoires fantastiques
Gérard Dôle est à la fois un chercheur en ethnomusicologie, un auteur-compositeur-interprète et un auteur d'histoires fantastiques.
Jacques Brel a jadis écrit, parlant de lui : « De la mélancolie à la mélancolie il nous pousse au voyage. Avec lui la tendresse danse de sillon en sillon. Et avec Gérard Dôle il est doux de rêver. Il est urgent de se laisser prendre aux rêves. »
Outre écrire avec érudition sur la musique cadienne qu'il a découverte très jeune dans les années 1960, Gérard Dôle compose et chante des chansons dans un style hautement original.
Par ailleurs, ses histoires fantastiques ressuscitent d'illustres détectives des ténèbres : Auguste Dupin, Harry Dickson, Carnacki, Abraham Van Helsing et Martin Hesselius.
Il est également l’auteur d’un récit qui nous dévoile les haltes de l’homme aux semelles de vent au Quartier latin lors de la Commune.
Gérard Dôle chante Mon Shotgun Shack
Rimbaud, la photographie oubliée
Gérard Dôle a un jour hérité d'un précieux cadeau de son voisin, l'Astronome : un portrait photographique inconnu d'Arthur Rimbaud,
daté d'août 1873. Ce charmant vieillard lui a révélé que ses grands-parents, déjà installés au 10 rue de Buci à Saint-Germain-des-Prés,
avaient accueilli le jeune Ardennais en pleine période de la Commune. En s'appuyant sur des sources des plus fiables et en se laissant
émouvoir par les souvenirs de l'Astronome, l'auteur nous transporte dans les deux moments où l'homme aux semelles de vent a foulé la capitale
en avril-mai 1871. En plus de retracer le parcours du poète, Gérard Dôle nous présente des personnages exceptionnels qu'il a rencontrés
pendant ses cinquante années à Montmartre et à Saint-Germain-des-Prés, enrichissant ainsi notre plongée au cœur d'une époque créative et
bouillonnante.
Mémoires
Récits Historiques
Balade dans le temps
Gilles Charbonnier
Né à Paris le 17 avril 1957, Gilles Charbonnier depuis toujours vit à Paris, son fief auquel il est attaché avec fierté.Sa passion de créer a débuté il y a approximativement trente-cinq ans. Il s’adonne à des thèmes réels de la vie courante, qu’il perçoit, qu’il fait vibrer à travers ses œuvres. Le commencement de son style laisse entrevoir une finesse des teintes, des sujets tendres. Au fil du temps, cet artiste n’hésite pas à accentuer ses traits de peinture aux couleurs plus ou moins sombres, vives à la fois, exprimant sans honte : la rage, l’agressivité, l’angoisse, la tristesse, la fragilité, la solitude, la gaité (le fantasme auquel, certes, peu de personnes n’oseraient le dévoiler tel qu’il est représenté) ; tous ces sentiments sont retracés selon les circonstances de sa vie. Sa fantaisie l’intrigue davantage dans le monde vivant des clowns : le masque porté à travers les personnes qui l’entourent. On peut bien évidemment remarquer que son goût imaginaire s’ajoute à celui de la passion de la musique : l’harmonica ainsi que la guitare. Musicien de ces instruments qui lui sont très précieux, il ne manque pas d’entourer à chaque fois ces deux sujets : la musique ainsi que le monde des clowns. Gilles Charbonnier a exposé ses œuvres au Gymnase club de Rosny-sous-Bois (93) et de Denfert-Rochereau à Paris 14ème, au restaurant « Nectarine » situé Place des Vosges (Paris 4ème), au restaurant « La rôtisserie de Monsigny » (Paris 2ème), au Salon d’automne de la peinture contemporaine de la mairie du 11ème arrondissement de Paris ainsi qu’au Salon des indépendants (Paris 16ème). Pour cet artiste de notre époque, aussi discret, timide et secret soit-il, son style présenté aux amateurs de l’art qui souhaiteraient le découvrir, ne saurait les fasciner tant par la diversité de ses thèmes que par l’audace et le talent caché de son imagination.
Le Grisbi
Clownesqueries de Gilles
Gilbluesman
Chatgillant
Autres thèmes...
Stéphane Vielle
Titulaire d’une maîtrise droit pénal. Stéphane Vielle exerce aujourd’hui la profession d’iconographe. Elle est l’auteur d’un livre intitulé « Les Vampires de l’Ile du diable » paru chez Terre de Brume en 2010. Ce roman, basé sur des faits réels, retrace la vie mouvementée, de la Normandie au bagne de Cayenne, de son ancêtre Isidore Tuffier. Elle écrit également dans un magazine bimensuel, TRAD Magazine, consacré aux musiques et danses traditionnelles. Sa chronique s’intitule « Petite et grande truanderie : complaintes et chansons ».
Un bagnard chante la chanson de l'Orapu
Voyage au long cours
Des lieux chargés d'histoire
Complaintes et Chansons tragiques
Emilie Vidrine
La Franche Créole
Née dans le sud de la Louisiane, Emilie Vidrine a été élevée au sein du pays francophone peuplé de Créoles et de Cajuns. Issue de parents musiciens et militants culturels, Emilie Vidrine a été baignée dans cette musique, langue et culture francophone unique à la Louisiane, dès son plus jeune âge. La Louisiane, située aux bouches du Mississipi, est un port jouissant d'un mélange de cultures française, canadienne, africaine, irlandaise, italienne et allemande parmi d'autres. C'est ce "melting-pot" culturel qui inspire les représentations d'Emilie Vidrine avec son groupe Tee Franglais, lequel mélange blues, country, swing, jazz et rock'n roll avec des histoires de sa vie en Louisiane et parfois aussi avec des bonnes recettes de cuisine, pour un voyage musical "pimenté" au travers du pays des Cajuns et des Créoles.
Emilie Vidrine - Camille Moreddu - Léo Divary
jouent La Valse d'Orpheline
Nonc Adam
Emilie Vidrine chante It's a Sin to Tell a Lie
Interview
Quand avez-vous commencé la musique et dans quelles circonstances ?
La musique est quelque chose que je n'ai jamais "commencé", je suis née dedans. Mes parents sont tous les deux musiciens, ils sont tombés en amour autour de la musique cajun. Ma mère jouait des concerts pendant qu'elle me portait et elle me raconte que je donnais des coups au dos de sa guitare en rythme. Les vendredis et samedis soir, on les a passés avec mon frère dans les salles de danse en Louisiane. On écoutait la musique, on dansait avec les autres et quand on était fatigué, on s'endormait dans les boîtes d'instruments de mes parents. Nos vacances étaient toujours autour de leurs "gigs". Mon frère et moi sommes montés sur scène avec eux et mon frère a joué le tee-fer tandis que moi je chantais. J'ai appris la guitare quand j'étais adolescente et j'ai commencé à écrire des chansons. Mes parents et mon frère jouent souvent en Louisiane ensemble et ma mère part souvent en tournée avec son groupe Les Magnolia Sisters, constitué que de femmes qui ont été nominées deux fois pour les Grammy's aux États-Unis.
Quel style de musique privilégiez-vous ? Et pourquoi avoir choisi ce style de musique ?
La Louisiane est une culture "melting-pot", c'est français à la base en étayant la colonie "Nouvelle-France" dont elle garde toujours ses liens notamment notre langue, mais elle a fait refuge pour des Acadiens, des Noirs libres, des Espagnols, Allemands, Irlandais, Amérindiens, et de multiples autres cultures qui forment la culture complexe dans laquelle j'ai grandi. Le style de musique que je fais c'est une combinaison de tous ces styles rock, blues, jazz, gospel, country, irlandais, rockabilly. C'est tout ce qui descend dans la boue du delta du Mississippi, ça se mélange pour faire un bon gumbo auquel j'ajoute mes propres "épices"
Quelles sont vos inspirations ?
Je suis très inspirée par les femmes fortes dans la musique, telles que Memphis Minnie, Wanda Jackson, Dolly Parton, Patsy Cline, Kitty Wells, et surtout par une femme de Louisiane des années 20 qui s'appelle Cleoma Breaux. Elle jouait la musique dans des salles de danse quand ce n'était pas fréquenté par des femmes. C’était un public très rude, voire dangereux, et elle montait sur scène dans des belles robes et elle jouait et chantait en Cajun des hits de jazz en les traduisant. Elle était respectée et admirée par ces hommes, elle pouvait bien se tenir ! Après des nuits dans les clubs et les salles de danse, tous les matins elle se levait pour préparer le petit déjeuner à ses enfants... Pour moi, ça c'est une vraie femme.
En Louisiane la musique ainsi que notre culture sont essentiellement préservées par les femmes. Les hommes sont peut-être ceux qui sont vus sur scène le plus, mais ces hommes ont appris à jouer l'accordéon ou à chanter en écoutant leurs mères et leurs tantes dans la cuisine avec leurs amies. Elles racontaient des histoires, dansaient, partageaient des recettes, et chantaient les chansons du vieux temps.
Vous chantez des reprises. Avez-vous des créations ?
Beaucoup des morceaux que nous faisons sont des morceaux traditionnels de la musique cajun et créole auxquels je mets ma touche personnelle. Mais j'aime beaucoup faire comme Cleoma Breaux : prendre des chansons connues et les traduire en français de Louisiane, ou même complètement transformer le texte pour qu'elle raconte des histoires de femmes fortes qui "don't take no shit from nobody", comme j'ai fait avec notre version de Chère Tee Homme qui est une chanson très connue mais dont l'originale qui ne parle que de comment un homme aime regarder cette femme en question marcher. Donc je l'ai changé en une femme qui dit à son homme qu'elle l'aime, qu'elle ferait tout pour lui, mais il ne devrait pas contrarier parce que "Moi je te fais à manger, moi remplis ton seau, moi fais tout moi peux, moi je t'empoissonnerai"
D’autres fois je compose des chansons dont les mélodies sont quelque chose qui me vient naturellement et ça m'a toujours été facile de créer des nouvelles mélodies inspirées par les musiques irlandaises, yiddish, allemandes, jazz, blues, et rock'n'roll ; des fibres culturelles qui se rejoignent pour faire la culture pimentée de la Louisiane et font partie de ma propre identité.
Sur quelles grandes scènes vous êtes vous produite ?
J'ai beaucoup joué dans les festivals de Blues, Jazz en Amérique, Country en Europe. Mon passage préféré c'était au Festival de La Gastronomie de Guadeloupe à Pointe à Pitre. J'ai été invitée en tant que chef pour des démonstrations de cuisine louisianaise. Entre chaque étape je chante, je fais participer le public, et je raconte des histoires de ma vie en Louisiane.
Comment s’est constitué votre groupe ?
Autour de moi. Je trouve les gens les plus doués pour soutenir cette musique. Je décide des morceaux, du style, de la tonalité, et j'ai eu la chance de rencontrer des musiciens qui arrivent à me suivre dans ma tornade. Notamment David Rolland : c'est un multi-instrumentiste qui joue de tout, guitare, violon, ukulele, et le plus important du mélodéon, ce petit accordéon diatonique fabriqué en Louisiane. C'est également lui qui enregistre tous mes disques et qui fait la majorité des instruments.
J'ai enregistré deux disques de ma propre musique et nous aurons un nouveau disque en duo avec David Rolland cet été.
Avez-vous quelque chose d’autre à nous dire ?
Quand on parle de la francophonie de la Louisiane, on parle souvent des "Cajuns", c'est-à-dire des Français expulsés du Canada, en 1755. Mais pas tout le monde en Louisiane est cajun. Ma famille, les Vidrine, est Créole : les premiers de mes ancêtres sont venus de la France directement en Louisiane, en 1722 ! Je ne suis pas cajun alors, je suis créole.
Gueorgui Branev
Prince du Danube
Gueorgui Branev est un personnage qui porte au plus profond de son coeur sa Bulgarie natale. Écrivain et poète, il est connu pour son activité de scénariste et réalisateur de films. Son talent dans le scénario et la réalisation d’une série historique télévisée : « Notes sur les Insurrections bulgares » lui apporte la reconnaissance de son travail. Ses mérites sont récompensés par les plus hautes décorations bulgares. Son parcours artistique riche l’emmène en Russie, où il rédige le scénario du film « Voir Paris et mourir », qui sera présenté lors de plusieurs festivals de cinéma. Par ailleurs, il peint et écrit, dans un style qu’il définit de « Surnaïf », les portraits et exploits d’un mythique « Régiment du Danube ».
Une exposition et séance de dédicace de Gueorgui Branev
Chroniques
Maurice Périgaud
Maurice Périgaud est né en 1937 à Paris dans le XXe arrondissement d’une mère modiste et d’un père artisan bijoutier. Il est tour à tour mitron, ramoneur, fossoyeur, baron d’un camelot, chanteur de rue, jusqu’à son entrée chez Gallimard comme coursier. C’est dans ces circonstances qu’il fait une rencontre cruciale en la personne d’Albert Simonin, le Chateaubriand de l’argot, encore auréolé du succès de Touchez pas au grisbi et dont l’immense talent s’est révélé bien des années plus tôt dans les Mémoires d’un chauffeur de Taxi. Dès lors Maurice (Momo pour les intimes) se consacre exclusivement au journalisme. As de la contrepèterie, il collabore au Canard Enchainé dont il devient l’un des piliers. Par ailleurs, doté d’un bon coup de crayon, il s’autoportraitiste dans des pubs telle celle du parapluie. Aujourd’hui, Maurice coule des jours heureux à Ménilmontant, quartier de son enfance. Il a publié récemment des articles facétieux dans le journal Trad Mag dont nous reproduisons quelques pages.
Musique cajun de la louisiane
La Louisiane, point de rencontre des cultures africaines, anglo-saxonne, française, hispanique, caraïbe, de par son histoire est aussi le berceau de musiques aux influences diverses et qui font partie intégrante de son patrimoine. La musique cajun est une musique de métissage aussi colorée que les gens qui la jouent. À la base, on trouve la musique des campagnes françaises et des campagnes anglo-américaines, influencée par le blues noir américain au travers des Îles Caraïbes et la Nouvelle Orléans. D’ailleurs, jusqu’à une trentaine d’années, c’était une musique rurale, pour les gens qui travaillaient la terre dans les prairies du sud-ouest de la Louisiane. Principalement jouée à l’accordéon et au violon, accompagnés par la guitare et les percussions comme le frottoir (planche à laver) et le ti-fer (triangle) et plus récemment la batterie et steel guitare. Une musique à danser les valses, two steps, slows et jitterburgs assurée de toucher les coeurs.
Bobby Michot est né et a grandi dans la Paroisse de Lafayette en Louisiane, il se mit à jouer la musique Cajun en public dès 1982. En 1986, il forme en famille, le groupe « les Frères Michot ». Propriétaire/patron de Basile Main Street Lounge, salle de danse cajun, de 1992 à 1995. C’est un ambassadeur de la musique cajun qui accompagne de nombreux musiciens dans leurs tournées à travers le monde. Parmi les plus connus, Eddie LEJEUNE, Lionel LELEUX, Nonc Allie YOUNG. A ce jour, il a enregistré 13 disques avec différents groupes.
Bobby Michot chante la valse d'Avalon
Quelques dates...
1986 : il forme le groupe « Les Frères Michot » avec quatre de ses frères.Ils jouent à des soirées privées pour les Princesses Anne d’Angleterre en 1984 et Marguerite en 1986 à la Nouvelle Orléans.
1985 : Membre du Conseil Supérieur de la CFMA (Cajun French Music Association).
1986 : Tournée à Krakovie (Pologne) pour la Rencontre Internationale de Jeunesse Musicale.
1987 : il anime une émission de radio Cajun à Eunice, Louisiane.
1988 : Festival Mondial Folklorique à Moscou avec Eddie LeJeune et Lionel Leleux.
1989 : Fête de la Francophonie à Limoges avec les Frères.
1989, 1996 et 1998 : Festival International de Lafayette, Louisiane.
Octobre 1993 : Tournée avec Eddie LeJeune et Ken Smith en Angleterre, Irlande, aux Pays-Bas et en Suisse: Bury Cajun & Zarico Festival, Aberdeen Festival, Rheinknie Jazz Festival à Bâle.
1993 – 1996 : Propriétaire du Main Street Lounge, Salle de Danse Cajun, à Basile, Louisiane.
1997, 1998, 1999 : Festival des Ecrevisses à Pont Breaux, Louisiane.
Août 1998, 1999, 2000, 2005 : Nuits Cajuns à Saulieu (Côte d’Or).
Juillet 2008, 2010, et 2014 : Festival des Blues des Barroudeurs, France.
Juin 2014 : Un Pont Vers La Louisiane, Festival de Pontchartrain, France.
Solange Gambin
Solange consacre une partie de son temps libre à la photographie, s’intéresse à son histoire, à toutes les possibilités offertes par cette pratique. Au fil du temps, elle expérimente différents procédés, apprend et affine sa technique auprès de photographes chevronnés qui lui donnent de précieux conseils. La création l’enthousiasme.
Elle s’enrichit dans un environnement artistique, sa rencontre avec Gérard Dôle, virtuose pluridisciplinaire, lui fait découvrir le charme des images anciennes et le monde de la collection.
Parallèlement, incitée et encouragée par ce grand amoureux de daguerréotypes, à l’ère du tout online, elle fait ses premières armes dans le digital, réalise le site et les publications numériques pour Les Rêveurs Associés.
Ray Ventura et ses collégiens chantent A la mi-août